A propos du décès de Marie-Rose Morel du Vlaams Belang


Ancienne de la N-VA (le premier parti en Belgique, depuis les dernières élections législatives de juin 2010), passée en 2004 au Vlaams Belang (VB), parti d'extrême droite nationaliste flamand, Marie-Rose Morel est décédée le 8 février dernier d'un cancer. Elle était âgée de seulement 38 ans.

Mariée tout récemment à Franck Vanhecke, député européen et ancien président du VB, Marie-Rose Morel fut la meneuse, avec celui-ci, des «réformistes» de cette formation d'ultradroite, issue en 1978 de la branche néonazie du mouvement nationaliste radical flamand. Morel, Vanhecke et une poignée d'autres «VBistes» pragmatiques avaient comme objectif de faire sortir leur formation de son isolement politique, causé par le cordon sanitaire. Ils s'étaient alors violemment heurtés au clan des radicaux du Vlaams Belang, conduit par Filip Dewinter, l'officiel numéro deux du parti mais en vérité son véritable chef.

Atteinte d'un cancer, elle avait décidé de médiatiser son calvaire, notamment dans la presse populaire. Elle animait même une chronique régulière dans Het Laatste Nieuws, le grand quotidien populaire et libéral, lu par plus d'un million de lecteurs.

Son enterrement s'est déroulé ce samedi 12 février, à Anvers. Selon sa volonté, Bart De Wever, le président-fondateur de la N-VA, y pris la parole pour honorer leur ancienne amitié datant de leurs années d'études universitaires. Le quotidien Le Soir, daté des samedi 12 et dimanche 13 février 2011, a consacré une page à cet événement surmédiatisé et à la banalisation dans le paysage médiatique du Nord du pays du Vlaams Belang , pourtant toujours considéré comme un parti antidémocratique.

J'ai été à cette occasion interviewé, avec le consultant Frank Thevissen, ex-professeur de communication politique à l'Université libre flamande de Bruxelles (VUB).

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