Les néonazis à l'assaut de la Grèce

Dimanche dernier, le 6 mai, comme en France, des élections avaient lieu en Grèce. Elles n'étaient pas présidentielles mais législatives. Et permirent à Syriza, une coalition de la gauche radicale marxiste, de devenir la deuxième force politique du pays (avec 16,7 % et 52 députés), après les conservateurs de la Nouvelle démocratie (18,8 %) et avant les sociaux-démocrates du Pasok (13,1 %). Mais ce scrutin a aussi été l'occasion pour un groupuscule d'extrême droite, ouvertement néonazi, la Chryssi Avghi (l'Aube dorée), d'arriver au Parlement national avec 21 députés (6,9 % des voix).

Voici ci-dessous, deux interviews que j'ai accordé aux quotidiens belges La Libre Belgique et l'Avenir.