Pourquoi sommes-nous attaqués par un « journal » de caniveau ?

Le journaliste et auteur Marcel Sel et moi-même avons été l'objet ce mardi 10 mars d'un article de vengeance d'UBU-PAN, paru jusqu'à présent que sur son compte Facebook. La lecture de ce papier, nous rappelle ceux de la presse de sinistre mémoire des années trente. Rien d'étonnant, l'un de ses piliers rédactionnels s'était déjà, jadis, rendu célèbre en faisant la promotion de livres négationnistes dans l'hebdo qu'il dirigeait à l'époque. La délation sans preuve est hebdomadaire dans les colonnes d'UBU-PAN.


L'article d'UBU PAN a été rediffusé sur Facebook par plusieurs individus bien connus pour leur lien avec le feu Front national belge... comme par hasard !


Le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a d'ailleurs déjà rendu plusieurs avis, extrêmement bien argumentés, condamnant les graves manquements déontologiques d'UBU-PAN. Notamment suite à des plaintes déposées contre ce journal d'ultra droite par l'asbl Les scouts en 2014 (1) et par le journaliste Marc Metdepenningen du quotidien Le Soir en 2011, pour partialité dans la volonté de nuire, atteinte à la vie privée et à la dignité, mais aussi absence de rectification de faits erronés, diffamation, accusation sans fondement et non respect de la vérité (2). Rien de moins...

Pourquoi une telle haine ?
L'actuelle attaque dont nous sommes, Marcel Sel et moi, les cibles a pour origine une vengeance de type stalinienne de la rédaction de cet organe de délation. En février dernier, sur son blog le journaliste d'investigation Olivier Bailly publiait une enquête intitulée « Qui est derrière Ubu Pan ? »... en collaboration avec RésistanceS.be

Dans celle-ci, Olivier me citait :
« Selon Manuel Abramowicz du journal en ligne d’investigation RésistanceS.be, Rudy Bogaerts avait de très bons contacts avec le ''courant belgicain''  de l’extrême droite, y compris la branche FN de Féret. Parmi ses bons contacts au sein de l’extrême droite se trouvait Alain Escada, dirigeant bien connu de la mouvance  ''national-catholique'' disciple de l’antisémite Charles Maurras. Escada rappela dans un hommage rendu en l’honneur du souvenir de Bogaerts qu’il avait été proche de l’OAS, membre de plusieurs organisations belges d’extrême droite, comme Jeune Europe, Occident et Ordre nouveau. On a présumé à Ubu Pan des ''indics'' et des rédacteurs comme un député régional FN de 2004 à 2009 et un avocat qui fut membre des direction de parti d’extrême droite : AGIR, FNB, FN, etc. A l’époque de Bogaerts aux manettes, il y avait une rubrique quasi hebdomadaire sur les nouvelles du front… national. »

Il y a des vérités historiques qui devraient faire l'objet de négation, selon la ligne politico-rédactionnelle ubuesque. Pas pour nous !




L'organe officiel de délation, UBU-PAN, est également passé à l'offensive contre moi, comme par hasard, juste après le lancement, le 25 février dernier, avec ma participation active comme auteur et comme responsable presse, de  Même Pas Peur (voir ici). Lui, un vrai journal satirique, digne de ce nom.

Voilà les deux raisons de l'attaque lamentable contre moi de cet organe officiel de délation.

CQFD !

Manuel ABRAMOWICZ




Foire du Livre de Bruxelles, le 25 février dernier, lors du lancement du journal  Même Pas Peur © Photo : Etienne Vanden Dooren / MPP


Notes :
(1) Conseil de déontologie - Réunion du 19 mars 2014 Avis plainte 13 – 36 Les Scouts asbl c./ Ubu Pan www.deontologiejournalistique.be/telechargements/CDJ_13-36_Les_scouts_asbl_c._Ubu-Pan-avis_19_mars_2014.pdf
(2) Avis du Conseil de déontologie journalistique du 12 octobre 2011. Plainte 11 – 09 Metdepenningen et autres c./ Marc Toussaint / Ubu Pan www.deontologiejournalistique.be/telechargements/11-09_Metdepenningen_c._Ubu-Pan_avis_final.pdf